6 | Comment ne pas abandonner
Apr 07, 2022Peut-être vous trouvez-vous dans une situation où vos résolutions sont parties à la trappe. C'était pas le bon moment. Elle n'étaient pas si importantes après tout. Vous avez laissé tombé.
Si c’est choix délibéré, tant mieux. Mais si c’est la 1000e fois que vous laissez tomber un objectif récurrent, que ce soit d'apprendre une langue, de mieux organiser temps, etc., cet article est pour vous.
Vous avez toujours le choix.
Si vous attendez que ce soit facile pour réussir, vous allez jamais y arriver. La facilité ne fait pas partie de l’équation pour réussir un objectif.
Mais la vraie raison pour laquelle on arrête n’est parce que c’est pas facile. Vous n’aller pas accomplir que avec l’envie pure. Il faut commencer à enclencher l’auto-discipline. C’est ça qui vous permet d’atteindre objectifs.
Parfois certaines choses reviennent vous donner coup de boost. Mais vous n’allez pas atteindre votre objectif comme ça.
Il s'agit plutôt de regarder votre esprit, vos pensées. Où en êtes-vous quand les choses sont neutres? Et quand elles deviennent compliquées?
Il faut aussi prendre conscience que ça fait partie du jeu d’avoir moments compliqués. C’est dans ces moments là qu’on doit s’entrainer, persévérer. C’est la qu’on développe notre force.
Donc j'ai presque envie de dire, tant mieux quand ça devient compliqué. C’est là que vous devenez performants et que vous allez réussir.
Plusieurs raisons qui font que le découragement s’installe
Peut-être vous avez décidé de faire quelque chose de trop ambitieux, sur un laps de temps trop court.
Alors plutôt que de laisser tomber, adaptez. Ne lâchez pas tout d'un coup.
Peut-être que vous êtes découragérs parce que ça prend plus de temps que vous vouliez. C’est pas parce qu’on est impatient qu’il faut laisser tomber.
Parfois il faut attendre et continuer à s’entrainer, à développer notre force intérieure et la résilience, qui nous permet de faire face aux adversités et nous gérer pour ne pas lâcher et être découragé.
Peut-être vous êtes découragés car vous vous comparez aux autres. C’est du poison. Se comparer aux autres engendre une baisse d’estime de vous, un doute, un sentiment dévalorisé, parce ce qu’on se dit, "Il y arrive et moi pas".
Peut-être vous doutez de vous-même. Vous n'avez pas atteints les résultats espérés. À ce moment-là, travaillez sur vos pensées, sur ce que vous vous dites à ce moment.
Peut-être votre entourage a beaucoup de choses à dire sur vos ambitions, même si cela part parfois de bonnes intentions. C'est à vous de choisir si vous gardez ces personnes dans votre vie ou non, ou si vous leur donnez la même importance que dans le passé.
Que faire?
Dans ces moments-là, changez votre attention, refocalisez-la sur vous, sur votre valeur, sur ce que vous êtes entrain d’apprendre.
Chacun d'entre nous a des problématiques, quelque chose que nous sommes entrain de gérer. C’est normal.
Donc recentrez vous sur vous, ce que vous avez réussi, et surtout, n'annulez pas les petits changements. Et si ça vous prend plus de temps, c’est ok.
Quand vous flirtez avec vos limites, et que l'idée de lâcher semble être bonne solution, c’est à ce moment qu’on devient plus fort. Si vous lâchez maintenant, vous ratez opportunité de réussir plus tard.
Et quand on s'est complètement loupé?
Vous pouvez aussi ressentir du découragement quand vous vous êtes complètement loupés, peut-être sur un examen universitaire, ou dans un entretien d'embauche.
Si vous répétez ces expériences, vous commencez à adopter la croyance que ça ne va pas fonctionner, que ce que vous faites est faux.
Dans ces moments, restez concentrés sur vous, en prenant soin de ne pas vous dévaloriser et surtout de ne pas lâcher.
Comment ?
Comment faire? A vous de choisir de rester convaincu que vous en est capables, même si de l'extérieur ça en a pas l’air.
Pour vous donner un exemple personnel, je suis dyslexique, donc dès que je suis rentrée à l'école, les profs me disaient de faire un métier créatif, de ne surtout pas aller à l'université.
Contre toute attente, j'ai tenu bon. J'ai appris à lire et écrire. Cela m'a pris bien plus de temps que les autres élèves, mais j'ai persévéré.
Et même en ayant réussi à intégrer l'uni, les profs me disaient d'arrêter l’uni car j'allais pas m'en sortir. Durant tout mon cursus, j'ai dû refaire la moitié de mes examens.
Tout ce qui était à l'écrit était compliqué et il me fallait plus de temps. Et alors.
J'étais mise devant le choix de me victimiser, de dire que c’est pas juste, que j'ai une difficulté et c'est donc normal que j’y arrive pas. Ou alors de me dire que ça prendra plus de temps et de devoir bosser 2x plus pour avoir résultat moyen, mais de réussir.
Plus j'ai fais face à ce qui m’empêchait d’avancer, plus je suis devenue performante. Au point où j'ai finis mon travail de bachelor avec un 5.5/6.
La détermination
La détermination est quelque chose qui vient du fond des tripes. On ne peut pas vous la vendre. Il n'y a pas de pilule magique.
Nous avons tous cette détermination au fond de nous. Si nous continuons à essayer, à ne pas lâcher, à nous assouplir face aux obstacles, à avancer à pas minuscules, ça va finir par marcher.
La partie la plus ancêstrale de votre cerveau, Papi, veut que choses soient faciles, que vous ayez du plaisir, et que vous dépensiez le moins d’énergie possible.
Cette partie dirige beaucoup de nos actions. Mais ce n'est pas cette partie qui nous fait progresser. Son job est de nous protéger.
Alors quand vous voulez faire un changement, il faut être au clair que vous aurez beaucoup de résistance de l’intérieur de vous.
Ainsi, il faudra vous reposer sur la partie pré-frontale de votre cerveau, la partie consciente.
Quand vous avez envie de lâcher, reprenez le dessus. Inspirez vous. Regardez une video qui vous motive, écoutez de la musique, bougez.
Et en même temps, osez vous avouer cette envie d’abandonner et adressez la. Rappelez-vous de ce poème:
"Ce que tu fuis, te suit.
Ce que tu résistes, persiste.
Ce à quoi tu fais face, s'efface.
Et tout ce que tu as visualisé peut alors se réaliser."
Si vous voulez abandonner, laissez la place à ce ressenti, mais ne lui donnez pas de pouvoir. Remerciez-le de l'information, mais en gardant en tête qu'elle n'est pas utile, et que vous avez le choix de rediriger vos pensées vers des informations plus constructives.
En faisant cet exercice, cultivez la patience et la bienveillance.
Réussir, c'est trouver cet équilibre entre tenir bon et s’en foutre un peu.
Quand vous arrivez à transcender cette période difficile et passer à travers, vous ressentez quelque chose d'incomparable. Un sentiment de fierté et de détermination profonde, riche, et ça en vaut la peine. On commence alors à rechercher cette sensation.
Vous savez alors que vous pouvez compter sur vous, et ça ne tient qu’à vous.