Depuis longtemps on essaie de distinguer ce qui nous séparer des animaux. et les arguments phare pendant longtemps ont été notre communication plus sophistiquée, notre capacité à planifier dans le futur, notre capacité a enseigner et transmettre aux prochaines générations et à adapter nos explications en fonctions de l’individu à qui on enseigne, notre empathie pour les personnes malades, blessées ou handicapées.
L'une de ces différences fondamentales est la structure complexe du cerveau humain qui, notamment grâce au néocortex, dote les individus d’une capacité de réflexion, d’organisation, de planification et de réalisation de tâches orientées vers l’atteinte de buts précis. L’être humain peut donc faire preuve de rationalité et de conduites autodéterminées, plutôt que d’être sous l’emprise unique de ses impulsions et de ses réflexes primitifs [1].
De nombreux philosophes, tels que Platon et Descartes, valorisaient cette faculté, cet esprit rationnel qui, selon eux, devait primer sur les émotions et l’intuition dans le processus de prise de décision. Dans ce courant de pensée, les émotions sont perçues comme des phénomènes négatifs et destructeurs qu’il faut parvenir à dompter pour prendre des décisions justes et éclairées
Malgré tous les efforts déployés par l’être humain pour réaliser des choix de la manière la plus rationnelle et objective possible, nous sommes forcés de constater que le processus de prise de décision suit rarement cette logique cartésienne implacable et que nos émotions se mêlent régulièrement de la partie pour tenter de nous orienter vers une option plutôt qu’une autre.
Contrairement à Platon et Descartes, de nombreux auteurs cherchent aujourd’hui à faire reconnaitre le rôle positif que peuvent jouer les émotions et l’intuition dans la prise de décision.
"Plus récemment, le cas d’Elliot, un patient du neurologue Antonio Damasio qui, à la suite d’une opération pour retirer une tumeur dans son cerveau, n’était plus en mesure de prendre quelque décision que ce soit. Son niveau d’intelligence global (quotient intellectuel) était demeuré le même qu’avant l’opération, mais, comme cette dernière avait touché des aires du cerveau liées aux émotions, Elliot n’était plus en mesure d’effectuer des choix, aussi simples soient-ils.
Elliot réfléchissait interminablement à des détails insignifiants – quel stylo utiliser, un bleu ou un noir, quelle station radiophonique écouter, où garer sa voiture… Pour choisir le restaurant où déjeuner, il examinait le menu de plusieurs d’entre eux, la disposition des tables et le type de luminaires, puis allait voir sur place s’il y avait de l’affluence. Mais toute cette analyse n’aboutissait à rien : il ne parvenait toujours pas à prendre une décision. Il souffrait d’une indécision pathologique."
L’aspect émotionnel comme par exemple la préférence ou l’envie, ne participait pas à la prise de décision.
Lorsqu’on écoute notre intuition, notre intelligence émotionnelle, celle-ci s’exprime souvent à travers notre corps, nos ressentis . C’est à nous de faire le travail pour aiguiser notre écoute et réussir à distinguer si ce qu’on ressent est une information “pure” ou le résultat d’émotions et d’événements non digérés.
C’est très simple vous faite un travail de développement personnel dans les règle de l’art!
C’est à dire, vraiment entrer en relation avec vous même et vous rencontrer! C’est ce qu’on fait dans Unlocking you! On fait de la psycho-éducation, et de la mise en pratique. et s’il y a un sujet à venir travailler, débloquer, vous êtes rapidement mis au courant, et du coup vous allez ensuite avoir les outils pratique et l’accompagnement pour aller dénouer tout cela , déverrouiller les blocages et tensions.
En premier, comprenez s'il y a besoin de prendre une décision. Observez la problématique. Listez les avantages et inconvénients qui se produiraient si la problématique devait persister, ainsi que si elle s'améliore.
Regardez les avantages et inconvénients à court et long terme pour chaque option, et laissez ceci raisonner en vous.
Article de Catherine Carbonneau-Bergeron est conseillère d’orientation. https://www.monemploi.com/magazine/entre-la-tete-et-le-coeur-qui-ecouter-lorsqu-on-doit-prendre-une-decision-en-lien-avec-sa-carriere
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