Vous le connaissez ce ressenti que vous n’avez pas reçu la permission de faire les choses comme vous le sentez ? Peut-être que vous vous évertuez à essayer de correspondre aux attentes des « autres » avant de faire ce que VOUS vous avez envie de faire.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi malgré des prises consciences, la société qui change qui prône l’émancipation et la confiance en soi, il reste encore ce doute. Cette impression que quelqu’un, quelque chose sait quand même mieux que vous ?
Je vous rassure, je ne suis pas en train de prôner « tu sais tout déjà maintenant indépendamment du fait d’avoir étudier ou non un sujet, une matière ». Je parle de cette sensation que malgré les acquis, malgré les preuves que vous « savez ce que vous faites », vous doutez encore de vous.
Ce doute, peut se retrouver dans n’importe quel domaine de nos vies. Que ce soit au niveau des relations, des amitiés. Quand vous sentez que quelque chose ne tourne pas rond chez une personne que vous venez de rencontrer. Que vous partagez votre ressenti avec quelqu’un d’autre qui pense le contraire. Vous vous remettez (souvent) en question « Sait-on jamais ». Mais entre nous, est-ce qu’à chaque fois que vous rencontrez quelqu’un vous avez cette impression ? Vous remarquez l’importance, ici, de contextualiser.
Au niveau professionnel, lorsque vous prenez de nouvelles responsabilités et que vous avez cette impression, qu’étant donné que vous commencez quelque chose de nouveau il est probable que cela foire, malgré le fait que vous ayez déjà fait cela des dizaines de fois auparavant. Une part de vous confond le nouveau avec « la première fois ».
Mais aussi et surtout lorsque vous remarquez quelque chose qui fonctionne pour vous, qui vous aide mais que vous prenez le conseil d’un·e inconnu·e qui affirme SA vérité comme étant LA vérité. Même si vous avez la preuve qu’en fait pour vous c’est différent.
Qu’est-ce qui se passe ? Pour quelle raison est-ce que quasi automatiquement votre positionnement intérieur bascule vers le bas, comme si votre raisonnement était inférieur?
La réponse se trouve dans les injonctions de la société que l’on a tous ressenti et perçu à des degrés différents. Les injonctions sont les règles, qui décrivent ce qui est autorisé (comme comportement, réflexion) et ce qui est interdit. Si nous ne respectons pas ces règles, l’on anticipe déjà une répercussion, de la désapprobation. Alors du moment que quelqu’un avec qui on est d’accord sur de nombreux point, se positionne fermement, cette personne prend la place symbolique « d’une autorité ». Et l’on peut échanger, notre logique, notre bon sens, pour sa vision. Quitte à s’en mordre les doigts après, ou bien d'être dans la confusion.
Vous en conviendrez il y a quand même un intérêt à avoir des règles en société, cela rythme notre fameux savoir vivre et « vivre ensemble ». Mais il y aussi ces injonctions « contradictoires ».
Tout ça a construit cette boussole intérieure qui vous indique ce qui va, ce qui ne va pas. Ce qui est OK ou non.
Les injonctions sont ces règles de vie, qui structurent nos comportement dans la société. C’est cette impression que si on ne se comporte pas de la manière qui est approuvée, il va y avoir des conséquences. Ces règles n’ont pas été construite uniquement par la famille, mais par la société, les cultures d’entreprise, l'école, l'université, qui sont venu apporter la pierre à l’édifice de votre monde intérieur et qui vous dit « ceci est bien et juste pour toi ».
Sauf que… parfois l’édifice qui a été construit en nous, ressemble plus a une prison,.. qui est impossible a satisfaire, et qui nous punit continuellement avec des impressions, de ne pas en faire assez, que ce n’est pas assez bien, qu’on pourrait faire mieux s on se donner la peine, que lorsqu’on pense un peu plus a nous, on devient égoïste, donc méchant et que peu importe ce que l’on fait quelqu’un va désapprouver.
Je vais vous donner quelques exemples ci-dessous...
La liste n’est pas exhaustive, d’autres auteurs en ont ajouté :
Et on peut imaginer qu’il en existe d’autres :
En premier, j'aimerais vous inviter à remarquer lorsque vous ressentez un impression d'être réprimandé par les autres, ou que vous ne faites "pas bien".
Puis, posez-vous la question suivante: Quel est un rôle que vous avez eu ces derniers temps (par exemple: parent, épouse, employée, etc.)?
Puis laissez naturellement venir la suite à la phrase: une bonne “mère” (ou le rôle que vous avez choisi) c’est….
Vous choisissez la définition du rôle que vous voulez incarner et transmettre. Si vous êtes parents, qu’est-ce que vous avez envie d’enseigner?
Qu’est-ce que vous avez envie d’incarner via les personnes avec qui vous interagissez.
C’est vous qui définissez les règles du jeu.
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