23 | Vous êtes responsables de votre propre bonheur
Jun 07, 2022Vous avez la responsabilité de votre propre bonheur.
Le but n’est pas d’être bien 100% du temps. Mais plutôt d’adopter une position méta qu’on va aborder dans ce post.
C’est d’avoir conscience qu’il y aura toujours des opportunités pour trouver les points négatifs, on est préprogrammés à ça.
Et c’est aussi d’avoir conscience que les circonstances externes à vous sont hors de votre contrôle, et qu’elles sont toujours neutres. Ce sont vos pensées par rapport à ce contexte neutre qui créent votre réalité intérieure.
Donc c’est en changeant vos pensées, votre interprétation d’une situation, que vous pouvez prendre la responsabilité de votre propre bonheur.
Ce générateur intérieur d’idées négatives
Parfois il y a des situations qui ne vous rendent plus heureux.
Vous avez le droit de partir de situations qui ne fonctionnent plus. C’est toujours mieux d’essayer de réparer avant, mais quand vous n’en pouvez plus, vous avez le droit de partir.
Et quand vous pensez concrètement à partir, vous avez un générateur d’idées qui se met en place qui donne vie à un théâtre intérieur.
Dans ce théâtre vont se jouer des scènes sur la peur de l’inconfort, la honte, la culpabilité de ne pas savoir ce que vous voulez, l’impression d’être un échec.
Et ces scènes vous paraitront tellement vraies que vous n’arrivez pas à prendre de la distance parce que vous pensez constamment à ce qui pourrait arriver.
Nous allons aborder comment gérer cette situation dans quelques instants.
Guetter la prochaine catastrophe
L’émotion que l’on redoute la plus est celle de la joie. Nous sommes programmés à guetter la prochaine catastrophe. Donc quand nous sommes dans la joie, nous avons l’impression que ça peut virer à tout instant.
En faisant ça, nous volons notre propre bonheur à nous-mêmes. Quand nous laissons cette préprogrammation prendre le dessus de nos ressentis, nous faisons violence à nous-mêmes.
Ceci s’applique aussi quand nous nous laissons prendre au piège dans les drames des autres.
Comment reprendre le contrôle ?
Il y a deux états émotionnels principaux. L’état merveilleux (joie, gratitude, sérénité) et l’état de souffrance (stress, angoisse, peur, colère, jalousie).
Ces états peuvent être décrits comme une fréquence, une vibration, qui impactent notre manière de penser et de réfléchir.
Et nous pouvons choisir dans quel état entrer pour faire face à une problématique. Un état merveilleux permet de maintenir des moments de bonheur, malgré une situation qui peut être vécue comme désagréable. Alors qu’un état de souffrance ne fera qu’augmenter les sentiments négatifs.
Alors pour reprendre le contrôle, je vous propose l’image d’un navire sur l’océan dont vous êtes le capitaine. Et quand vous décidez de prendre la responsabilité de votre propre bonheur, votre capitaine reprend la barre.
Donc quand vous sentez cette tension intérieure, il faut agir et reprendre la barre de votre bateau.
Comment ?
Quand vous êtes dans une tempête de la vie, que ce soit une dispute avec votre conjoint, des soucis au travail ou avec vos enfants, ce sont les parties ancestrales de votre cerveau, Papi et Mamie, qui prennent le dessus.
Je vous invite à relire cet article pour comprendre le fonctionnement de votre cerveau.
Papi et Mamie, les parties ancestrales de votre cerveau n’ont pas accès aux informations du monde extérieur. En plus de ça, ils n’ont pas la notion du temps. Donc quand votre corps se met en tension, ils réagissent automatiquement, mais ils ne savent pas comment sortir de l’orage.
Exercice à faire
Donc si vous décidez de reprendre le contrôle, commencez par prendre de la distance et vous demandez ce que vous êtes en train de vous dire.
Vous n’êtes pas obligés de faire face à une situation en ressentant des sentiments désagréables.
Ne croyez pas tout ce que votre cerveau vous dit.
Lorsque vous recevez une réponse à la question « Qu’est-ce que je suis en train de me dire ? », laissez-la passer, ne l’associez pas à vous. Faites ça aussi longtemps que vous avez besoin pour retrouver un état ancré et neutre.
Puisque vous ne vous associez pas à ces idées négatives, votre mental commence à vous proposer d’autres réponses. Ce processus peut prendre 15-20 minutes quand vous commencer à le pratiquer.
« Vous avez ce que vous tolérez. »
Quand vous craignez d’agir, c’est Papi et Mamie qui dirigent. Mais en réalité, quand nous ne sommes pas bien, nous savons souvent ce dont nous avons besoin. Donc plutôt que de réagir, essayez l’exercice précédent de prendre de la distance et observer ce que votre cerveau vous propose à la place.
Le cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est imaginé versus réel. Donc si en vous entrainant à cet exercice, votre cerveau vous proposera ces réponses alternatives dans des situations réelles.
C’est dans la manière de faire les choses que nous trouvons la joie.