14 | Comment se libérer des freins à la confiance en soi

Souvent les gens craignent d’avoir trop confiance, et de ne plus se remettre en question.
Il faut alors réaliser que la confiance et l’humilité peuvent coexister.

Et que l’arrogance est plutôt présente quand il y a un manque de confiance. Quand la personne est persuadée que si elle était sincère, elle ne serait plus importante. L’arrogance est un moyen de se sentir important.

La confiance en soi crée des rapports sains avec les gens. Quand vous êtes bien, vous avez envie que les autres soient bien aussi.

La confiance est une compétence qui s’acquiert.

Si vous manquez de confiance, peut-être allez-vous vous reconnaître dans une ou plusieurs des phrases dont nous allons parler dans cet article.

Phrases qui freinent la confiance en soi

1 | Je n’en suis pas capable.

Quand vous vous dites cette phrase, souvent il y a un manque de capacités et de compétences.

Le seul moyen de contrer c’est d’augmenter vos capacités. Pour augmenter vos capacités, il faut répéter, s’exercer, jusqu’à ce que ça devienne automatique et une habitude.

C’est à ce moment que l’activité devient alors plus facile et logique. Comme les enfants qui apprennent à marcher.

Et plus vous répéter, plus vous affinez cette capacité et votre niveau de compétence augmente.

Attention de ne pas faire vos répétitions en vous répétant « Je n’en suis pas capable ». Parce que dans ce cas, vous allez continuer d’être dans un cercle vicieux de basse confiance en vous.

C’est normal d’avoir peur, mais ne laissez pas la peur diriger votre vie.

Deux stratégies que vous pouvez utiliser pour commencer à vous exercer sans laisser la peur prendre le dessus sont les suivantes :

• La première est celle du 4,3,2,1 go. On ne peut pas penser à la peur en même temps que de compter à rebours. Cette technique nous met en mode de compétition.
• La deuxième consiste à voir la peur, lui demander de s’installer dans un coin et de se taire.

 Ecoutez l'épisode 3 ou lisez l'article correspondant pour comprendre le fonctionnement de votre cerveau.

Nous ne sommes pas tous égaux dans notre rapidité d’assimiler. Il peut être frustrant de voir que les autres qui arrivent mieux, et devoir répéter plus pour faire aussi bien que les autres.

Nous nous valorisons en regardant le temps que ça nous prend pour faire quelque chose, en se comparant aux autres.

À ce moment, il s’agit de prendre conscience que nous avons tous un rythme différent, sans que l’un soit mieux qu’un autre. Ce qui est important, c’est d’y arriver.

Et pendant ce processus, choisissez un discours constructif (plutôt qu’un discours rabaissant).

2 | Je ne suis pas capable de comprendre.

Il faut juste trouver le bon discours, le bon langage, le bon rythme.

Est-ce que vous avez envie de comprendre et envie d’être curieux ? Si la réponse est oui, vous n’avez pas d’excuse pour ne pas comprendre avec internet au bout des doigts.

Ceci ne veut pas dire que ça sera simple, mais simplement que vous avez les informations à votre disposition.

Si cette phrase revient souvent pour vous, posez vous cette question : êtes-vous prêts à faire face à l’inconfort que cela peut procurer ? 

C’est en vous confrontant au fait que vous ne comprenez pas, de continuer et de finalement arriver à comprendre que vous gagnez en confiance.

Une compétence à travailler dans ce cas est la détermination. Et le fait de savoir que peu importe le sujet, si c’est important pour votre développement, vous êtes capables d’apprendre, même si cela vous prend plus de temps.

3 | Je n’ose pas.

Cette phrase témoigne d’un manque de courage.

Pour vous entrainer, faites-vous des mini-défis. Par exemple, allez à la rencontre d’inconnus dans la rue et discutez avec eux. Ça devient jeu.

Le fait de faire face à nos peurs font qu’elles s’effacent. Mais il faut le faire.

Une stratégie qui peut vous être utile est à nouveau la stratégie du 4,3,2,1 go et vous y allez.

4 | Je n’ai jamais réussi auparavant.

Dans ce cas, cela vous prendra peut-être plus de temps, ou vous demanderas en tout cas un travail plus poussé. Cette phrase témoigne du fait que vous n’avez pas de preuves concrètes d’en être capable.

Cela demande un travail plus important parce qu’il faut réécrire votre propre histoire. Quelle est l’histoire que vous êtes en train de vous raconter ? Peut-être vous dites-vous qu’après le divorce de vos parents, rien n’allait plus. Ou parce que vous avez été montré du doigt à l’école il y a 20 ans, vous ne réussirez jamais.

Il s’agit alors de transcender ces circonstances du passé.

Rappelez-vous que vous avez peut-être une excellente raison, mais que celle-ci est devenue une excuse.

Je vous invite à écouter l'épisode là-dessus pour approfondir.  

Ensuite, prenez le temps d’écrire une nouvelle histoire, un dossier de preuve que vous allez y arriver.

Posez-vous les questions difficiles. « A quoi ça me sert de tenir ce discours aujourd’hui ? Quelle partie de moi bénéficie de ce discours interne négatif ? ». Peut-être vous trouverez que cette histoire vous donne la permission de ne pas essayer, d’abandonner, de rester dans votre zone de confort.

Cela peut prendre du temps de choisir de transformer son histoire. Cette transformation se fait à votre propre rythme.