Allez lire l’article sur le fonctionnement du cerveau pour comprendre la métaphore des trois propriétaires.
Être bien passe par une stabilité financière, d’être passionné par sa vie, d’être matériellement riche et d’avoir des relations riches et stables.
Si nous avons toutes ces choses, nous sommes bien. Mais en fait, non.
On crée notre bien-être de l’intérieur. On peut avoir des sensations de bien-être immédiat par exemple lorsque nous achetons quelque chose. Mais le bien-être profond vient de l’intérieur.
Définissez ce que ça représente pour vous d’être bien. Souvent nous avons de la peine à le décrire, alors qu’on est sur la quête du bien-être.
Mais si vous ne savez pas ce que le bien-être représente pour vous, comment saurez-vous que vous l’avez atteint ?
Je vous invite donc à prendre quelques minutes, peut-être même à fermer les yeux, pour vous rendre compte de ce que le bien-être représente pour vous. À quoi ressemble votre vie, votre ressenti interne, lorsque vous êtes « biens » ?
C’est quoi ? Le bruit ne peut exister sans silence pour le contraster. Le bien-être ne peut exister sans le mal-être.
À chaque fois que nous créons quelque chose, nous créons à la fois la place pour son contraire.
Contrôler et maitriser est une sensation très agréable, ça réconforte votre Papi intérieur. À chaque fois qu’on sent quelque chose, on augmente le terrain pour le sentiment opposé.
Donc en augmentant son sentiment de bien-être en contrôlant quelque chose, elle crée l’angoisse et la peur de ne plus pouvoir contrôler.
On crée à la fois le contraire, mais aussi à la même intensité. Par répétition d’un comportement, l’intensité augmente (à la fois de ce qu’on veut, et aussi de son opposé).
Si nous avons une idée fixe depuis de nombreuses années, et qu’un jour on nous dit que cette idée est fausse, vous aurez plein de réactions qu’on peut qualifier de négatives. Votre Papi intérieur se sent menacé, et va nous faire éviter cette situation au maximum.
La partie de nous qui évite ce qui est désagréable, c’est Papi.
Mais nous avons aussi la parte Jedi, le cortex préfrontal, qui nous permet d’organiser des idées, de résoudre des problèmes, de chercher la nouveauté.
Nous avons donc la balance entre les deux fonctionnements : ce qui est confortable, et ce qui est intelligent par rapport à ce qu’on veut sur le long terme.
C’est à nous de choisir de nous laisser guider par la partie Papi, ou la partie Jedi. On ne peut pas être que dans l’un ou l’autre. Les deux co-existent.
Mais si vous regardez les moments de votre vie où vous avez le plus grandi, c’est probablement ces moments désagréables. On prend de la maturité, de la sagesse et des capacités d’endurance. Il faut un juste équilibre entre ces deux extrêmes.
On ne peut pas toujours choisir comment on se sent, mais on peut choisir comment on réagit. Les actions viennent après les émotions.
Donc quand on réagit sous le coup de l’émotion, on n’est pas forcément en contrôle. C’est Papi qui réagit, la partie instinctive qui veut être dans le plaisir et le confort. Ce sont les faux plaisirs.
La dopamine, l’hormone de la récompense, est relâchée à la suite de : la nourriture, les écrans, le porno, le sexe, le shopping, etc. Tout ce qui crée un type d’addiction qui n’est pas favorable au fonctionnement physiologique de notre corps et de notre mental.
Pour les personnes qui aimeraient perdre du poids, mais qui grignotent pour réguler leurs émotions, c’est Papi qui prend une plus grande part de cet équilibre (alors que Jedi est dans la réflexion à long terme).
Dans notre éducation, on ne nous a pas appris à gérer nos émotions. Donc nous avons trouvé plein de stratégies d’évitement et de régulation de nos émotions dans le but de nous sentir bien. Mais il ne faut pas juste aller contre nos perceptions négatives.
L’attention devrait plutôt être sur comment gérer ces moments, apprendre à naviguer ces moments, plutôt que de mettre un couvercle de faux plaisirs en espérant que ça va passer.
Essayez de viser le 50-50 d’émotions positives et négatives. Mais attention, on ne parle pas ici de situations qui sont dysfonctionnelles. Mais plutôt de situations fonctionnelles, et de parfois avoir ces émotions négatives.
Non. En tout cas, ce n’est pas le but le plus important.
Plutôt que de se distraire avec les faux plaisirs, faites ce qui est un peu désagréable, mais dont vous savez que sur le long terme va vous apporter le plus grand bien ?
Quel genre de vie vous créeriez si vous ne faisiez que les choses qui vous font réellement envie ? Plutôt que d’utiliser des stratégies pour éviter de faire face à ce qui se passe en nous…
C’est la partie du développement personnel qui peut être difficile.
N’attendez pas d’avoir « envie » de changer. Décidez à partir de votre Jedi, en réfléchissant sur le long terme. Tout en sachant que même en changeant, il y aura des parties désagréables, et c’est dans ces moments qu’il faut travailler avec le cortex préfrontal, Jedi, et non avec votre partie instinctive, Papi, qui n’aura pas envie.
Les émotions ne durent jamais plus de quelques minutes. Donc en se mettant en position méta, prendre de la distance et observer ce qui se passe en vous, c’est ainsi que vous pourrez changer.
Au lieu de vous éviter, prenez ce temps pour faire quelque chose qui sera utile pour vous.
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