Une des clés du développement personnel est de pouvoir ré-orienter son esprit, recadrer son interprétation afin de trouver des solutions aux situations auxquelles nous faisons face.
L’alternative étant de rester bloquer sur « la problématique » qui ne sert à personne. L’on arrive facilement à se représenter comment activer un état d’esprit solution focused (SF) lorsque l’on a une deadline à respecter. De manière générale lorsqu’il y a quelque chose de concret, le SF s’active facilement.
En revanche, on perd le lien avec l’état d’esprit SF lorsqu’il s’agit de notre vie intérieure. Lorsqu’il s’agit de changer nos schémas et pattern personnel, transformer l’idée que l’on se fait de qui on est, c’est comme si toute logique et bon sens passe par la fenêtre.
C’est le cas de Alix. Alix est professionnellement active et engagée. Elle est en couple, heureuse, en bonne santé. A des économies qui lui permettent de se faire plaisir de temps en temps. Techniquement, sur papier, elle a tout. Et aussi la plupart du temps elle se sent bien… sauf que.. il y a ces moments secrets. Ces espaces où elle ressent une forme d’échec. Elle aurait pu mieux faire, faire plus. Elle se dit que "si c’était vraiment si bien que ça ce qu’elle faisait, elle aurait beaucoup plus de reconnaissances, d’opportunités".
Ce mécanisme là, dans le cas de Alix, n’est pas dû au fait qu’elle est « trop exigeante, perfectionniste ou bien constamment insatisfaite ».
Ce mécanisme est en place car dans son histoire, dans son développement identitaire, elle a eu de la peine à réussir. Tout ce qu’elle a obtenu était grace à un effort. Et parfois ça passait de justesse, parfois non. Ces expériences répétées ont non seulement crée la croyance que « dans la vie pour qu’elle réussisse il faut qu’elle travail dure, pour avoir des résultats satisfaisant, et surtout ne jamais lâcher », mais aussi l’identité « je ne suis pas quelqu’un qui peut vivre et réussir facilement ».
Cette dernière partie, la part « identitaire » est encore plus traître que le système de croyance. Le sens de soi est ce qui nous permet de « tenir ». C’est littéralement notre colonne vertébrale psychologique. Cela crée du sens, de la logique et un sentiment de sécurité. C’est un point de repère dans le vide et l’espace. Et notre cerveau adore cela, alors lorsqu’on ne le surveille pas, et qu’on laisse nos pensées se balader, elles vont simplement s’orienter vers ce qui est connu et important. De la même manière que les satellites sont maintenus par la gravitation et la force centrifuge et tourne autour de la planète, nos pensées a propos de qui nous sommes tourne autour d’un concept de nous. Mais ce concept peut, même doit changer et évoluer.
Un jour Alix a finit son travail un peu plus tôt, tout ce qu’il y avait à faire avait été accompli. Elle était fière d’elle car elle avait mis en place une différente structure et organisation. Un de objectifs en commençant le coaching. Elle en a profité pour partir se balader et profiter de la journée. Pendant cette balade, elle a commencé à se sentir de plus en plus mal, à la fois coupable et aussi comme si elle était entrain d’échouer. Son cerveau lui proposait des scénarios d’erreurs, ou bien des scénarios de collègues qui la critiquent, la jugent.
C’était le clash entre son nouveau « moi » et son identité enfouie « je ne suis pas quelqu’un qui peut vivre et réussir facilement ».
En prenant conscience de ce mécanisme lors du programme Unlocking You, nous avons travaillé spécifiquement là-dessus en solution focus. Et voici les différentes étapes.
La décision que cette ancienne identité doit s’estomper. C’est à dire qu’elle ne veut plus être prisonnière de cela pendant les 10 prochaines années, car cela fait bientôt 20 que ça dure. C’est le point d’ancrage.
Cette étape se passe sur plusieurs plans à la fois:
Cette étape est intense, dans le cas d'Alix elle a duré une dizaine de jours. Il y a eu des jours de pauses bien sûr. Mais c’était 10 jours d’introspection pour dégrossir, comprendre, relâcher, transformer.
Même si elle a fait le deep dive, ce mécanisme ne va pas disparaître du jour au lendemain. Il va s’estomper. Mais parfois il va se réactiver. A ce moment là, Alix active le « Spot it, Stop it, Swap it ».
Elle remarque que son cerveau est à nouveau attiré par la planète concept « la vie pour toi ne doit pas être facile ». C’est le Spot it.
Elle met un Stop a cela. C’est très simple. Elle n’engage pas avec le drame que son cerveau lui propose par habitude, car elle sait ce qui se passe, pourquoi ça se passe ( grâce à l’étape 2).
Elle change et redirige son attention en douceur mais fermement vers où elle veut aller grâce aux ruptures de pattern, et changement de schémas c'est le "swap it".
Finalement Alix sait que si cela dure plusieurs jours elle doit à nouveau faire une étape 2, seule ou accompagnée, car elle a décidé qu’elle n’allait plus laisser cette ancienne identité dicter sa vie. Et cette décision est indépendante de tout espace temps. La fameuse condition implicite qu’on se pose du « je veux bien faire des efforts si et seulement si ça fonctionne au bout de tant d’essais et de tant de temps. »
Cela fait maintenant 8 mois qu’elle « Fly solo » depuis Unlocking You et elle m’a fait un retour pendant la pause de Noël a propos des résultats innatendu qui se sont mis en place naturellement suite au programme.
Si vous êtes intéressés à en savoir plus sur le Programme Unlocking you je vous invite à le découvrir ici.
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